Pour fixer les idées, on peut aussi noter que le taux de rendement moyen de la terre dans les sociétés rurales est typiquement de l’ordre de 4 %-5 %. Dans les romans de Jane Austen et de Balzac, le fait que la rente annuelle apportée par un capital terrier – ou d’ailleurs par le titre de dette publique – soit égale à environ 5 % de la valeur de ce capital, ou bien encore que le valeur d’un capital corresponde à environ vingt année de rente annuelle, est une évidence, à tel point qi’ils omettent souvent de le préciser explicitement. Chaque lecteur sait bien qu’il faut un capital de l’ordre de 1 million de francs pour produire une rente annuelle de 50 000 francs. Pour les romanciers du XIXe siècle comme pour leurs lecteurs, l’équivalence entre patrimoine et rente annuelle va de soi, et l’on passe en permanence d’une échelle de mesure à l’autre, sans autre forme de procès, comme si l’on utilisait des registres de synonymes parfaits, ou deux langues parallèles connues de tous.
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Rart at eg las dette, altså at Piketty hentar eksempel frå romanar når han skriv om rente, kort tod etter at eg hadde sett korleis Galsworthy trekker parallellar til samfunnsøkonomien når han skriv om Forsyte-familien.
En skarp observasjon av deg, Kjell G !